La mobilité est bien plus qu’une question environnementale : c'est aussi une question sociale et économique. Dans un contexte de changement climatique et de
raréfaction des énergies fossiles, les habitudes de mobilité des individus vont inéluctablement être remises en question... et en particulier leur utilisation de la
voiture.
Que faire ? Comment aborder ces problématiques ?
Comment aborder la question de la dépendance à la voiture, notamment dans les territoires ruraux et périurbains ? Comment améliorer le report vers les modes alternatifs dans les zones urbaines ? Enfin, comment mieux prendre en compte les habitudes de mobilité, les besoins et les contraintes réelles des ménages ?
Aujourd'hui et depuis des dizaines d'années, c'est par l'angle "transport" qu'on traite ces questions : on cherche à remplacer la voiture par d'autres modes de
transport, voiture électrique, ligne de bus, covoiturage... Or, la voiture est toujours prédominante dans la plupart des territoires.
Puisqu'une telle approche techniciste montre ses limites, je vous propose de redonner toute sa complexité à la question de la mobilité en adoptant une approche systémique. Une approche qui considère la mobilité sous l'angle des modes de déplacement, mais qui prend également en compte le contexte dans lequel se déplacent les individus, ainsi que les pratiques de mobilité des individus.
Parce que la mobilité est une question complexe qui ne se limite pas à une question de transports.